Parce qu’être en chemin, c’est déjà être Soi.
De Lisboa à Lagoa
Vous qui me faites le plaisir de lire ces pages, je vous dis MERCI ! Car savoir que vous nous suivrez du salon de votre maison, en attendant l’apéro dans un chouette petit resto namurois ou ariégeois, ou assis devant votre bureau avec une bonne tasse de thé, nous fait déjà chaud au cœur.
Martine et Philippe ont ingénieusement placé le filet, gage de sécurité pour nous deux.
Nous ? Oui NOUS : Lui et Moi. Cette fois, je pars en compagnie du plus fidèle des fidèles: mon Snoopy. Beaucoup d’entre vous le connaissent et savent encore plus ce qu’il représente à mes yeux et à mon cœur.
Sa place est à mes côtés pour ce nouveau chapitre de ma vie qui s’est ouvert il y a quelques mois déjà. Nous avons très difficile de vivre l’un sans l’autre même si je sais combien je peux l’agacer par moment mais je lui ai aussi dit plusieurs fois que c’était réciproque. Nous sommes unis à jamais. Normal qu’il soit du voyage. C’est pour lui que la Duster a été aménagée et que j’ai recherché des logements les mieux appropriés à son besoin de liberté surveillée puisqu’il lui prend souvent la zinne de se sauver en catimini !!!
J’ose croire aussi qu’il appréciera la chaleur du Portugal, la lumière et la douceur de vivre que dégage ce pays que je visite depuis 1998 déjà.
Nous aurons ainsi accompli en duo, et avec les petites erreurs et les escapades sur le trajet, un peu plus de 2.700 kilomètres pour rejoindre l’Algarve, Lagoa exactement.
Alors, n’hésitez pas à écrire un mot pour lui : c’est promis, je lui lirai !
Rétro Voyageons un peu…
C’est en 1998 que « je suis tombée en amour » comme disent les Canadiens, de ce pays qui a su fièrement se dégager de l’emprise de son dictateur sans (presque) de sang versé. Un 25 avril 1974. Etant née un 24 avril 1965, j’y voyais là un signe de ralliement.
1998 et Lisbonne, ma Belle, qui brillait de tous ses feux pour l’exposition universelle. Il y avait trop de choses à découvrir en 4 petits jours de voyage ! Je me suis jurée d’y revenir et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer comme une gamine dans l’avion qui me ramenait à Bruxelles.
Comme si je quittais un lieu de vie que j’avais toujours connu, respiré et apprécié au premier regard posé sur ses toits de tuiles rouges, ses ruelles embaumées des odeurs de sardines grillées et ses couchers de soleils. Le meilleur souvenir? S’installer sur les murs d’un de ces merveilleux endroits appelés “Miradouros” et où Lisbonne s’offre à vos pieds, encore chaude de la journée écoulée.
Puis j’y suis revenue, encore et encore. La dernière fois c’était en janvier 2020.
2019 s’était mal terminée. Que m’annonçait 2020? Je le découvrirais bien en flânant dans les ruelles de ma Belle, sous le pâle mais déjà chaud ,soleil lisboète.
Mais, ce serait mentir que de dire que j’ai apprécié Lisbonne cette fois-là.
Elle avait tellement changé, en s’offrant aux promoteurs immobiliers, en vendant ses étals aux commerçants chinois, pakistanais et bangladeshis. Lorsque je parlais avec les rares tenanciers de quelques boutiques « made in Portugal » (des vrais de vrais ceux-là !) c’était triste de les entendre expliquer leur situation.
J’ai alors décidé de prendre le train vers l’Algarve plus vite que prévu et suis descendue dans l’un des mes autres endroits de prédilection: Cabo Sao Vicente. Le point le plus au sud du sud…
Et là, j’ai respiré l’océan à plein nez, je me suis laissée séduire par sa rage de vivre et j’étais fascinée de voir encore et encore, ses vagues se briser sur les falaises, toujours aussi belles et aussi sauvages. Et d’autres plus grandes, revenir avec autant de fougue et de force.
Une fois de plus, je me suis convaincue que je reviendrais avant la fin de 2020.Et pourquoi pas cette fois, m’y installer?!
Il me fallait d’abord explorer: Portimao, Faro, Olhao…
L’Algarve a tellement de richesses à nous montrer. Il me fallait donc revenir en terre si prometteuse. Comme pour vous tous, le Covid a modifié la donne et m’a bien coincée pendant plus de douze mois, ne me laissant que mes photos, mes rêves et mes esquisses pour tenir le coup.
Mais, pourquoi Porto ?
Porto ? C’est une histoire d’amitié, de sororité, une belle rencontre à Paris et une amitié qui tisse son fil au gré des skypes, des visites pour revoir Jack et Daniels (les chats de mon amie Maria José ! Et du coup nous ne logerons pas chez toi Maria José, tu n’imagines pas ce que cela donnerait avec Snoopy. Moi si !) pour partager des fous rires et refaire le monde autour de bonnes tables en bord d’Océan.)
Porto est une très jolie ville, chaleureuse qui semble ne pas vouloir se soumettre, comme Lisbonne à l’attrait des promoteurs destructeurs.
En tout cas jusqu’à présent semble-t-il. Mais les habitants de Porto eux ne s’y trompent pas. Leur ville a changé, trop changé depuis dix ans déjà me disent ils. Et ils en souffrent au point que certains ne regardent les touristes qu’avec un œil un peu moqueur et sarcastique.
Mais c’est pourtant le tourisme qui fait aussi vivre cette ville d’un peu moins de 240.000 habitants où l’agitation est très prenante et je vous conseille vivement d’aller prendre le frais et le calme dans l’un des superbes parcs arborés.
Un must parmi d’autres dans cette ville ? Le Douro , sans hésiter. Ce fleuve traverse Porto et vous offre les flâneries le long de ses rives. L’une est à Porto même, l’autre à Vila Nova de Gaia, juste en face, là où sont installées la majorité des caves.
Et puis vous avez aussi une double occasion d’admirer le pont Dom Luis 1° à arpenter dans les deux sens. La travée inférieure (175 mètres) se partage entre voitures et piétons. Mais, si vous décidez de monter à l’étage supérieur (long de quelque 395 mètres) soyez attentif au métro qui relie Porto et Vila Nova de Gaia. La vue est bien différente selon votre angle d’attaque et la sensation aussi, croyez moi! Trop joli! Surtout la nuit.
Tres belle photo de doudou
Profitons en , il est un peu pas trop bien là mais je veille à sa santé, merci mon fils d’être là malgré la distance physique. ce blog existe grâce à ta patience et ta disponibilité. je te recommande vivement auprès de elles et ceux qui me lisent.
Et bien voilà je suis la première à écrire. Je ne suis pas dans mon bureau, ni sur ma belle terrasse sous le soleil de la Belgique…je suis là bas à Lagoa avec Sonia. C’est un cadre magnifique. Calme et repossant. Un grand merci à toi Sonia de ton accueil. Je te suivrai avec plaisir . Gros bisous 😚 😚 😚 😚 😚 😚
Une belle semaine de découvertes à tout point de vue, l’amitié est faite de ce que chacun, chacune apporte. Merci à toi et aux prochaines vacances…
Feliz Porto das Ideias. Muita inspiração a partir desta visão de Gaia, do Porto e desta bonita terra.
Je te lis depuis mon canapé, beau soleil dehors (enfin), un clafoutis aux abricots est au four, mmm ça sent bon.
Un bon bouquin m’attend.
Vivement tes photos pour voyager en plus !
Bravo à ton webmaster, François 😊. Il a réussi à te utiliser cet outil, sans doute avec pédagogie et patience. Beau boulot François 👍
Big bisous 😘
J’aime te lire, mais j’aime aussi nos échanges verbaux et visuels via les outils informatiques . C’est du direct ! Tu me sembles moins loin!
Je croise les doigts pour doudou, chaque jour qui passe est un jour de plus qui vous est offert dans votre complicité.
Prends bien soin de toi et tu peux envoyer le soleil, car ici c’est l’automne avant l’heure.
Gros bisous
A bientôt par téléphone.