Etre à l’écoute de ce qui se passe autour de Toi
Et rester » prêt », l’esprit aux aguets pour découvrir. »
Lorsque j’étais journaliste d’active comme disent les militaires (mais, je me resterai à jamais, je crois dans cet état d’esprit) la curiosité saine et l’oreille à l’écoute et les yeux grands ouverts ont toujours été une source d’information. Nul besoin de trouver sur les pages des réseaux sociaux des sujets de reportage, juste écouter dans les bus, les trains, voir sur les quais de gare la manière dont les gens vivent autour de toit et tu auras sous la main moultes sujets à couvrir.
Cela est resté et reste à jamais ancré en moi: OUVRIR Les yeux, ECOUTER, TENTER de comprendre.
Nous voilà donc parties, Pascale et moi, chez Françoise, l’une de ses amies pour un déjeuner convivial et je sentais qu’une occasion allait se présenter.
Elle est venue en rencontrant Joël Pourbaix et sa femme Marie-Claire qui l’épaule, le soutient depuis des années dans sa passion pour l’écriture. Et voilà ti pas que j’apprends que Joël a des origines belges, un père wallon et une mère luxembourgeoise, mais il est né au Québec ! Et nous parlons bien sur littérature, voyages, de mon amour pour le Portugal, de leur arrivée au Canada et de la découverte du pays que je vais rencontrer au travers des trois provinces. J’apprend aussi que les « Filles du Roy » sont à elles seules un sujet de reportage ( mon dieu mais c’est une série là que je vais réaliser si cela continue) et au final… très peu de la Belgique sauf pour les bières et l’accueil que les Belges aussi peuvent réserver aux étrangers.
– » D’ailleurs, me lance t-il, pourquoi ne viendriez -vous pas pour la présentation de mon 20° roman. Roman par ailleurs, que je t’offre Sonia en guise de bienvenue ici.«
– « C’est noté, juste me donner l’endroit exact et ce sera avec grand plaisir, Joel! Et merci du cadeau. » Ai-je répondu avec sincérité, même si je le lui ai dit, la poésie est moi c’est pas trop ma tasse de thé.
J’ai pris le temps de lire l’ouvrage intitulé » Nous sommes oiseaux » paru aux éditions du passage, collection poésie. Il se présente sous forme de récit en six jours sur la rive nord de l’île de Montréal. Un récit qui donne la part belle aussi à la description de la faune et de la flore rencontrées tout au long de ces semaines, voir ces mois de promenade et au final … de retour à soi. Et ce n’est pas faire du » nombrilisme » que de chercher à se (re)trouver. Le titre à lui seul m’a évoqué ce que je faisais depuis des années avant de trouver Lagoa : voyager pour trouver un rivage où me poser. Et à l’instar des oiseaux peut-être pas de manière définitive, mais juste parfois pour reprendre force et vigueur et s’envoler encore et toujours.
Le rendez vous était fixé à la librairie « Le Port de tête » située sur le Plateau du Mont Royal , un quartier que j’avais déjà sillonné en partie avec Pascale mais qui est tellement grand que je pouvais en découvrir un ou l’autre aspects. en partie mais qui me plaisait de revoir un peu par moi même.
Comme j’étais un peu en avance à la librairie Le Port de Tête, (chouette librairie organisant plein d évènements pour mettre en avant les auteurs qui rentrent sur les rayons) https://fr.yelp.ca/biz/librairie-le-port-de-tête-montréal-3?utm_campaign=www_business_share_popup&utm_medium=copy_link&utm_source=(direct)
j’ai parlé quelques temps avec l’agente de Joël qui n’avait pas trop l’habitude de l’exercice et a par ailleurs refusé toute photo! Bref, j’ai appris ainsi que les Editions du passage ne publiaient pas à compte d’auteur (donc l’auteur en paie aucun frais) et trient sur le volet ce qui sera publié. Julia me conseille d’aller voir sur leur site pour mieux comprendre le monde de l’édition. Oui mais moi je cherche surtout à comprendre comment Joël en est arrivé là.
– » Oh m’explique Julia, c’est la première fois que nous publions Joël, son travail nous a plu et nous l’avons épaulé pour la relecture, le travail de composition, parfois le choix de passages à supprimer ou au contraire à développer un peu plus. Nous suivons nos auteurs . Il est vrai aussi que la collection poésie est un domaine un peu différent. Mais je suis certaine que « Nous sommes oiseaux » de Joël Pourbaix aura son succès. »
Julia m’explique aussi que le Canada doit faire face à un nombre sans cesse grandissant de livres venant de France et que si sa maison d’édition marche bien ( elles sont quand même trois à vivre de cette entreprise et en assurent toutes les fonctions) ce n’est pas toujours facile. Les Editions du passage sont installées à Montréal depuis plus ou moins vingt ans et présentes en France et même en Belgique me dit- elle. s’il existe des subventions du gouvernement je crois comprendre que ce n’est pas toujours facile de les décrocher. Mais le moment fatidique arrive; Joel Va prendre la parole et présenter son nouveau roman. Laissons lui la place :
A la vue de la séance de dédicaces, je n’en doute pas un seul instant. Joël n’en est pas à son premier livre. il a déjà publié chez d’autres maisons d’éditions .. J’aurais aimé me procurer « On ne nait jamais chez soi » ou encore » Voyages d’un ermite et autres révoltes » mais à ce jour, je n’ai toujours pas pu me les procurer.
Voila, mes amis comment d’un diner en toute amitié peut naitre une belle découverte. Et comme je voulais en savoir un peu plus sur les origines du nom de famille des Pourbaix, en faisant quelques recherches sur la toile j’ai trouvé ceci
Aujourd’ hui, vivent approximativement 800 Pourbaix en Belgique, 700 en France, quelques dizaines en Pologne, Suède, Canada, USA, Congo. Il y en a des blancs, des jaunes et des noirs, plus ou moins métissés.
Ils forment une diaspora qui s’étend de plus en plus dans le monde et sont loin d’être tous connus.Le plus célèbre, historiquement parlant, est certainement Grégore ou Grégoire de Pourbaix. Ce dernier était architecte attitré de la Ville de Mons (1466-1496) et fut en activité à l’époque de la construction de la cathédrale Sainte Waudru et de l’hôtel de ville. On imagine qu’il est né vers 1430.
http://www.goens-pourbaix.be/multima-pourbaix/Cerifap/goensopiades2/OUTout.HTM
UNE DYNASTIE DE MACONS?
Grégoire de Pourbaix, suffisamment cité pour son rôle au moment de la construction de l’hotel de ville de Mons et de la collégiale Sainte Waudru (pour cette dernière, il n’est pas implicitement cité), avait un frère Wattier ou Wathier de Pourbaix. Ce dernier était également maçon; il avait un fils Jacquemart de Pourbaix, également cité maçon.
Pour mémoire, citons un Grégoire de Pourbaix dit Clerdent en 1507 comme échevin de Haine-St-Paul.
Un certain de Pourbaix, né vers 1480 est cité comme maçon, ayant trois fils tous maçons: Pierre, Jehan et Antoine, nés vers 1500.
En 1540, un Pierart de Pourbaix est cité comme maçon à Houdeng.
A Marche, un certain Jehan de Pourbaix comme maçon en 1605, né vers 1550 et ayant un fils Jehan, né vers 1580, également maçon. En 1605, ils avaient été requis pour la construction à Braine-le-Comte d’une prison de bourgeois.
Et bien j’ajoute ma pierre à la recherche de Monsieur Goens, j’ai trouvé un nouveau Pourbaix, écrivain vivant à Montréal… qui sait ? un jour franchira t-il l’Atlantique pour revenir sur les rivages de ses ancêtres?
Demain, c’est promis nous serons à Quebec!
Bisous, j’aime tes photos
Mais tu en fais aussi de belles lorsque je vois celles des falaises, par exemple. merci pour ton commentaire
Un réel plaisir de te lire.
Une librairie que je connais bien. Rencontre avec une auteur, Marie-Andrée Michaud.
Trace de la famille Pourbaix à Binche aussi.
Hâte de lire la suite.
Merci de ce partage, j’avais bien aimé cette ambiance ou l’auteur partage et ou l’on peut ensuite papoter entre gens qui sont venus l’écouter… as tu lu le livre reçu?? Tu verras tu aimeras …