Lors de mes quinze jours passés en sa compagnie, Pascale n’a jamais été à cours d’idées pour me faire découvrir son beau pays et sa ville en particulier.
Mais parmi mes souhaits formulés, j’avais noté un ou l’autre musée et Pascale elle avait pointé une exposition qui, d’emblée m’a intéressée car elle traitait de l’art et de la culture des Premières Nations.
Nous nous sommes donc rendues au Musée des Beaux Arts de Montréal (MBAM) qui reçoit, par an, plus d’un million de visiteurs. Si vous vous programmez dans les soirées à prix réduits c’est encore plus intéressants. Pas que je sois radine mais la vie est quand même chère là bas, et il n’y a pas de sotte économie même si je suis toujours prête à payer pour encourager les artistes.
Cette exposition intitulée » Le clan du loup » m’a mise en appétit et m’a offert un avant goût de ce que j’avais pointé pour ma visite à Ottawa, le Musée de l’Histoire du Canada où un étage entier est consacré à l’Histoire des Premières Nations, le terme « Indiens » n’étant plus de circonstance. Ce Musée fera l’objet de tout un article vu que j’y suis restée … un peu plus de six heures non stop! Un pur délice!
Mais pour cette fois, revenons en à l’exposition du MBAM et de l’artiste Dempsey Bob qui, comme il le raconte si bien dans cette interview, a eu la grande chance de vivre sans la télévision!
Je lui laisse le soin de vous en expliquer la raison via le lien suivant : https://fb.watch/nyoFwYv4bC/
Et vous avez dès lors tout le loisir de poursuivre avec l’artiste en suivant les autres parties de ce très beau reportage sur cet artiste dont les yeux disent tellement et dégagent une telle force que cela en est troublant.
Vous avez l’explication du premier masque, celui du moustique. Et oui, entre eux et moi c’est une longue histoire! J’ai été interpellée par l’explication donnée par les Anciens à la naissance de ces sales bêtes! Quant au second masque il y a en fait trois animaux représentés.
Ces photos ont du être prises sans flash et je vous l’accorde, parfois c’est un peu faiblard, désolée mais je pense que vous verrez parfaitement la richesse de chacune d’entre elles , comme celle de ce manteau rouge et de quelques autres pièces à chaque fois plus belles l’une que l’autre.
Ici c’est une coiffe qui représente un corbeau avec au dessus de lui une grenouille, animal très important dans les croyances et légendes car elles étaient les protectrices de l’environnement. Or vous le savez pour les peuples des Premieres Nations rien n’avait plus d’importance que la Nature via ses 4 éléments. C ‘est aussi cela je crois qui me passionnent chez ces peuples tout comme chez les Mayas du Guatemala.
Lorsque j’ai commencé à réaliser que oui, j’allais décrocher mon diplôme de journaliste, l’un des sujets que je rêvais de mettre en photo était justement de pouvoir vivre avec ces peuples, à leur rythme et en pouvant entrer dans leur société. Cela ne s’est pas ((encore)) fait mais en sortant de cette exposition et encore plus de celle d’Ottawa, l’envie m’est revenue plus forte et plus grande encore qu’il y a trente ans.
Qui sait? Peut être finirais je dans quelques temps à pouvoir entrer dans ces communautés et réaliser ce reportage auquel j’ai tellement pensé…Le goût de l’Aventure est parfois si fort qu’il nous en pousse des ailes.
Tout autre chose: la découverte du Vieux Montréal avec le quartier du Port, ses rues de belles boutiques, le Musée dédiée à Marguerite Bourgeoys, une femme comme je les aime. Libre dans sa tête et forte de ses convictions, innovante pour son époque et qui a consacré sa vie à l’éducation de jeunes filles venant de la campagne SANS les cloîtrer dans les couvents comme c’était souvent le cas à cette époque là.
Cette femme, née à Troyes en 1620 est morte à Montréal en 1700 après avoir consacré sa vie à un monde plus juste, aider les populations autochtones qui occupaient les lieux bien avant les Français, épaulé celles que l’on appelaient à l’époque « les Filles du Roy » (j’y reviendrais plus tard) et reste pour la majorité des Quebecois UNE référence dans l’histoire de ce pays. C ‘est elle qui a fondé l’une de premières chapelles en pierre de Montréal, et aura été la première enseignante et fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame. Dés 1655 cette Congrégation qui, dès 1655, a rallié les premiers colons à son projet de construction d’une chapelle de pèlerinage en dehors de l’enceinte de la ville. Ce rêve s’est finalement concrétisé en 1675 par l’érection d’une première chapelle de pierre visitée aussi lors de mon périple. C ‘est vrai qu’il ya dans ce lieu une atmosphère de paix et de sérénité. Une grande femme qui parait il ne craignait ni les Rois, ni les Évêques.
Après toutes ces découvertes intellectuelles et culturelles j’ai eu un peu besoin de magasiner. On a donc flâner dans les rues du Vieux Montréal avec ses belles boutiques et j’ai pris une photo notamment en pensant à ma petite fille Alexia, elle qui aime tant Minnie. Nous avons aussi pris le temps dune bonne bière, celle là je ne vous la montre pas, juste les pompes à bières et donc la difficulté de choisir laquelle boire! Vous comprenez!
Voila j’ai ajouté quelques photos en amorce de la page Facebook, je n’en ai pas encore fini avec Montréal… demain je vous parlerai d’un auteur belgo canadien et de notre virée à QUEBEC !
D’içi là vivez vos rêves, la vie est trop courte!
Bisous, toujours agréable de me plonger dans ton voyage.